St Lawrence River
St Lawernce River Project: Montreal The St Lawrence River Project: Montreal is a gallery installation based on the island of Montreal, and the shores that border it along the St Lawrence River. During visits to various sites on the island it was discovered that certain parts of the river shoreline contained very little living life in the waters, while other areas had an abundance of not only many different types of plant life, but also evidence of other life forms – fish jumping, shells of clams, snails and crayfish – that make the river home. A day was spent on Lac St Louis, going by boat, from site to site along the southern shore of Montreal up to I’ll Perrault and to some of the smaller islands, only metres long, that sit in the lake, which is actually part of the St Lawrence River. It was strange that there were areas in Lac St Louis that seemed to be filled with life while others felt and looked silent. It became apparent that sites, and areas, that had very little living life were close to industrial areas and factories – at Promenade Bellerive, fragments of bones were found, and an entire crayfish, dried out and not eaten by birds or animals – but there was very little living plant matter on the shore or in the river. At another site natural pathways close to the rivers edge, lush with tall grasses and reeds and home to Redwing Blackbirds, Kingfishers and other birds, provided a view to various pieces of furniture that had been dumped into the Lachine Canal. At the Cap-Saint-Jacque site water lilies and other plants hugged the shoreline while evidence of picnics – food wrappers and bottles – lay under the trees.
The installation provides viewers with a small cross-section of natural materials found at sites – both living water plants sitting in water from the St Lawrence, as well as evidence of other life forms — shells, seeds, leaves, mushrooms, mosses, feathers — that the river supports. The materiels collected are housed in small self-contained magnifying boxes, and depending on the angle both the top and the bottom of the items can be viewed simultaneously. During the course of the exhibition some of these natural materials will change and perhaps die – the water plants will have their water replenished on a weekly basis, or more if needed. The other plant and animal materials may decompose, or further breakdown, while in the gallery. Once the exhibition is over, the natural materials will be returned to the river and the magnifying boxes will be left in Montreal to be reused, hopefully by children who will be able to further explore the river and island of Montreal.
French translation below.
Énoncé sur le projet Fleuve Saint-Laurent : Montréal Translation: Pierre Durand Le projet Fleuve Saint-Laurent : Montréal est une installation en galerie inspirée de l’île de Montréal et de ses rives qui longent le fleuve Saint-Laurent. Lors de visites en différents endroits de l’île, il a été observé que certaines parties de la rive hébergeaient très peu de vie aquatique tandis que d’autres en regorgeaient, non seulement des différentes formes de vie végétale, mais aussi de poissons qui jaillissent de l’eau, de coquillages, de myes, d’escargots et d’écrevisses ayant élu domicile dans le fleuve. Une journée passée en bateau sur le lac Saint-Louis, une partie intégrante du fleuve, a permis de naviguer depuis la Rive-sud de Montréal jusqu’à l’Île Perreault et à plusieurs autres îles bien plus petites, dont certaines n’étaient longues que de quelques mètres seulement. Étonnamment, certaines parties du lac Saint-Louis débordaient de vie tandis que seul un lourd silence flottait en d’autres endroits. Il est rapidement devenu apparent que les lieux abritant peu de vie étaient situés à proximité de secteurs industriels et manufacturiers. Des fragments d’os ont été découverts à la Promenade Bellerive, ainsi qu’une écrevisse desséchée et dédaignée par les oiseaux. Bien peu de matière végétale y garnissait les rives du fleuve. Dans un autre endroit, des sentiers naturels bordés d’herbes verdoyantes et hautes, de roseaux, étaient habités des cris des carouges à épaulettes, des martins-pêcheurs et d’autres oiseaux, offrant ironiquement une vue sur différentes pièces de mobilier jetées dans le canal Lachine. Au Cap-Saint-Jacques, nénuphars et autres plantes aquatiques enserraient la rive tandis que les reliefs de piques-niques passés, emballages et bouteilles, reposaient sous les arbres.
L’installation offre aux visiteurs une coupe transversale des matières naturelles découvertes en ces sites, tant des plantes aquatiques vivantes abreuvées au Saint-Laurent, que les traces d’autres formes de vie – coquillages, graines, feuilles, champignons, mousses, plumes – qu’alimente aussi le fleuve. Les matières récoltées sont placées dans des boîtes à lentille grossissante et, selon l’angle de vision, tant le sommet que le fond de ces éléments peuvent être observés simultanément. L’aspect de certaines de ces matières changera en cours d’exposition et certaines mourront peut-être. Les plantes aquatiques verront leur eau renouvelée hebdomadairement, ou plus fréquemment au besoin. Les autres plantes et les matières animales se faneront et se décomposeront peut-être en galerie. Une fois l’exposition terminée, les matières naturelles seront retournées au fleuve et les boîtes à lentille grossissantes seront laissées à Montréal, où il est à espérer que des enfants les utiliseront pour pousser plus avant leur exploration du fleuve et de l’Île de Montréal.